Haïti est-elle otage du Conseil Présidentiel de Transition et des groupes d’intérêts privés ?

La situation est de plus en plus alarmante, le pays explore les bas-fonds avec un Conseil Présidentiel de Transition (CPT) qui semble perdu, incapable de faire face aux défis urgents du pays. En proie à la violence et à l’insécurité, le pays depuis l’assassinat macabre du président Jovenel Moïse se retrouve sous l’influence visible des groupes d’intérêts privés de tous bords et d’élites politiques soumis, exacerbant la crise plutôt que de la résoudre.

Financement des Groupes Armés

Les récentes révélations et les déclarations des chefs de groupes armés mettent en lumière le financement de la violence par certains acteurs politiques depuis de longues années.
D’anciens dirigeants politiques et d’oligarques sont soupçonnés d’entretenir des liens étroits avec des gangs, leur offrant des ressources pour les utiliser comme outils de manipulation politique. Ainsi, ils ont procédé durant tout le mandat de l’ancien président assassiné Jovenel Moïse.
En effet, cette dynamique crée un cercle vicieux où la violence est un moyen pour ces acteurs politiques et économiques de capter le pouvoir et d’imposer leur gouvernance.

Incapacité à Assurer la Sécurité

Le Conseil Présidentiel de Transition qui lui même, le fruit d’une grande supercherie et d’une violation constitutionnelle flagrante est confronté à une mission complexe : sécuriser un pays sans plan, ni projet. Les forces militaires kényanes, envoyées en Haïti sous fond de corruption entre William Ruto et l’Administration Biden montrent des signes d’inefficacité.

La perception d’un désengagement total du CPT et ses alliés occidentaux face à cette crise ne fait qu’aggraver le désespoir de la population.
La misère sociale est omniprésente, accentuée par la corruption qui gangrène le gouvernement. Trois membres du CPT dont Smith Auguste, Louis Gerald Gilles, Emmanuel Vertilaire ont été récemment indexés par l’Unité de Lutte Contre la Corruption ( ULCC ) dirigée par Hans Joseph, révélant des pratiques douteuses et de rackettes. Malgré la transmission du rapport pour des suites pénales, rien n’y fait. Ces voyous restent accrochés à leurs sièges, utilisant le position pour se protéger et cette posture crée un climat de méfiance et de désillusion.

Vers une Issue avec des dirigeants sous influence et corrompus ?

Face à cette crise multisectorielle, la question se pose : quelle issue pour le CPT ?
Le CPT semble piégé entre les attentes de ses maîtres et les réalités du terrain.
La population, lasse des promesses non tenues suivies de corruption et de rackette n’attend plus rien.

La gronde commence à se faire sentir. Le peuple n’espère plus rien du CPT corruption. On assiste de plus en plus à une implication véritable de voix patriotiques et locales appelant à la mobilisation générale sur tout le territoire national.

En conclusion, la situation en Haïti est critique. Le chemin vers la stabilité semble long, mais avec une mobilisation collective et un engagement à combattre les inégalités, des avancées peuvent être possibles.
Le temps presse, et il est impératif que les mouvances patriotes agissent rapidement pour sauver le pays de cette spirale de violence et d’impunité.

Roche Tordan

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