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L’Inter frappe de plein fouet les espoirs de Lamine Yamal et du Ballon d’or de Raphinha.

Raphinha et Lamine Yamal

Les Barcelonais étaient à deux doigts de se qualifier pour la finale à San Siro, mais ils ont échoué dans l’un des matches européens les plus dramatiques de l’histoire.

Le football moderne n’est pas toujours facile à vivre. Une combinaison nauséabonde d’inégalités financières, de tournois toujours plus vastes, de calendriers farfelus, d’abonnements télévisés en hausse, de théoriciens du complot, d’interminables retards liés à la VAR, de pertes de temps incessantes, de simulations incessantes, de lavage sportif flagrant et de tentatives embarrassantes et inefficaces pour débarrasser le sport du racisme, tout cela a pour effet d’ôter presque toute la joie du jeu. Mais pas du tout.

Car parfois; il y a un match qui fait que toute cette misère en vaut la peine, un match qui vous rappelle pourquoi vous êtes tombé amoureux du football, un match que l’on ne veut jamais voir se terminer. Mardi, à San Siro, nous avons été servis abondamment.

Monsieur Denzel Dumfries

Lamine Yamal, Raphinha, Pedri, Lautaro Martinez, Marcus Thuram, Nicolo Barella… Il y avait tant d’artistes de classe mondiale impliqués dans cette demi-finale pour les âges. Mais comment se fait-il que Denzel Dumfries soit devenu la star du spectacle ?

Quatre jours avant le match aller, le Néerlandais avait fait son retour de blessure en tant que remplaçant lors de la défaite de l’Inter contre la Roma. Pourtant, il s’est avéré être un véritable boulet de canon en Catalogne, créant l’ouverture du score pour Thuram en l’espace de 60 secondes, avant de marquer d’un ciseau magnifique puis d’une tête impressionnante.

A Milan, il a déjoué le piège du hors-jeu du Barça pour servir Lautaro, avant de trouver l’énergie de s’aventurer une nouvelle fois sur le flanc droit et d’offrir le ballon à Acerbi pour égaliser à la troisième minute du temps additionnel. Plus étonnant encore, Dumfries a continué à se battre pendant 18 minutes supplémentaires avant de succomber à l’épuisement.

“Je reviens d’une blessure, ce n’était pas facile”, admet le défenseur latéral, “mais je voulais simplement aider l’équipe”. Dumfries a fait bien plus que cela : il a propulsé son équipe en finale et, par la même occasion, est devenu une icône de l’Inter.

Les candidatures de Raphinha et Yamal au Ballon d’Or

Qu’on le veuille ou non, la course au Ballon d’Or est devenue un enjeu majeur des demi-finales de la Ligue des champions, et de nombreux experts ont défendu la cause de Yamal après son extraordinaire performance face à l’Inter à Montjuïc.

Mardi, l’adolescent a été une menace constante, il a réalisé 14 dribbles à San Siro, mais il n’a pas réussi à tromper Yann Sommer cette fois-ci et ne s’est créé qu’une seule occasion en 120 minutes.

Ousmane Dembélé ou Mohamed Salah

L’élimination du FC Barcelone laisse la voie libre à Ousmane Dembélé qui vient de relancer sa candidature au Ballon d’Or en menant le Paris Saint-Germain contre Arsenal au Parc des Princes ce mercredi, après avoir inscrit l’unique but du match aller la semaine dernière à l’Emirates.

Bien entendu, si les Gunners progressent, le nom de Mohamed Salah pourrait même revenir dans la conversation, étant donné que ses exploits en Premier League lui donneraient une chance de victoire, s’il était opposé à des rivaux n’ayant pas de médaille de la Ligue des champions autour du cou.

Captaine Lautaro

Mais il ne faut pas oublier que l’Inter vient de réserver son billet pour Munich et que son capitaine Lautaro a une chance inouïe de remporter la Coupe d’Europe, voire le Ballon d’Or… L’Inter a inévitablement eu du mal à contenir le Yamal en liesse, pendant de longues périodes du match, mais il n’a jamais capitulé face à une pression presque incessante et, plus important encore, il a trouvé un moyen de percer à plusieurs reprises la ligne haute du Barça. Inzaghi et ses joueurs méritent le genre d’éloges enthousiastes dont les finalistes de 2023 ont été inexplicablement privés pendant trop longtemps.

Conclusion

La finale PSG vs Inter ne faisait pas partie des pronostics de la compétition, mais les deux équipes ont quand même conquis les cœurs des fans du foot, et le 31 mai prochain, malgré l’absence du Barça ou du Réal, sera à la hauteur de la finale défiant toute attente.

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Author: Opinions509

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